. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . deux cordes du ca-ueffon en raain,de telle forte quil en puiffe prendre tout dvn coup Tvnc en la main droitte,fon fécond Iç tiendra court & ferme, & lamufcra auec vn peu dherbe iufques à ce quil voyele Caualcadour deffus,qui luy laiûera le caueffon aufll lâche & abbaifîe pour fe foutenir, quefon guide laura ferré pour lempêcher de luy échapper & de lemporter, & qui prendra
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. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . deux cordes du ca-ueffon en raain, de telle forte quil en puiffe prendre tout dvn coup Tvnc en la main droitte, fon fécond Iç tiendra court & ferme, & lamufcra auec vn peu dherbe iufques à ce quil voyele Caualcadour deffus, qui luy laiûera le caueffon aufll lâche & abbaifîe pour fe foutenir, quefon guide laura ferré pour lempêcher de luy échapper & de lemporter, & qui prendra biengarde que cette corde de laquelle il le conduira neluypuiffe non plus ambarralTer les iam-bes que les ficnes, pour euiter toute difgrace quils en pourroient encourir. Mais pour plus grande affeurâce de lVn & de 1 autre, ie trouue quil neft rie tel que de latta -cher entre deux piliers, dont lvn fe puiiTe ofter facilemét & quà lauere y ak vn home qui tiéneîa corde du miti du cauefsÔ5come elle fe voit en la figure precedéte faisàt trois tours, & de luymettre voJbiâfe detoileaffez grad qui ait les deux bouts à demi plains de fable furla bsrdelle* dans & Italienne, . n. La Caualerie Françoïfe, danslaquelle le Caualcadour ie pourra arrêter de telle façon quil nen pourra tomber pourquelque rage quil puiffe faire, en coufant les deux ailles enfemble auec quelque fort laifet decuir oufilTelle;auanr que de la lu y mettre fur le dos, ou après la luy auoir fangiée, mais en IVne& en [autre façon il faudra quil en f aile foutenir les deux bouts, par deux hommes dontlvn fera dvn codé, & lautre de lautre , iufques à ce quil lait fangié feulement fi le bîffac eftdéfia dedans la bardelle, ou iufques à ce quil le luy ait couuï sil ny eft pas, & le tout bien fait, le pilier leué, le trou diceluy recomblé, & les deux cordes ordinaires du caueffon bié artachéesà la bardelle auec quelque forte éguillete de cuir, qui les luy laiffent aller tout doucement tan-dis qu