. Le Monde moderne. côt< américaine, de lAmazone àrOrénoque, fut découverte par les Espa-gnols ; mais les Hollandais ne lardèrent ÉÉS K M KNTS G KO G li A !■ Il 1 (J U ES point à suivre dans ces parages leurs an-ciens maîtres, et ils se firent, lors destraités de Westphalie, reconnaître leurspossessions guyanaises. Les Anfjlais nap-parurent quen 1781 ; en ISli, ils se fai-saient céder par la Hollande toute la par-tie occidentale de ces possessions : ce futla Guyane anglaise actuelle. Dans lo mêmetemps, riispagne perdait ses coloniesdAmérique; le Venezuela hérita, au nord afikients de lEsse
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. Le Monde moderne. côt< américaine, de lAmazone àrOrénoque, fut découverte par les Espa-gnols ; mais les Hollandais ne lardèrent ÉÉS K M KNTS G KO G li A !■ Il 1 (J U ES point à suivre dans ces parages leurs an-ciens maîtres, et ils se firent, lors destraités de Westphalie, reconnaître leurspossessions guyanaises. Les Anfjlais nap-parurent quen 1781 ; en ISli, ils se fai-saient céder par la Hollande toute la par-tie occidentale de ces possessions : ce futla Guyane anglaise actuelle. Dans lo mêmetemps, riispagne perdait ses coloniesdAmérique; le Venezuela hérita, au nord afikients de lEssequibo, et dans celle, enfin, du fleuve Essequibo lui-même. Cesdifférents placers, depuis une vingtainedannées surtout, ont pris une importanceassez considérable ; on évalue la produc-tion de la Guyane an^daisc en une année, 18.tu, à 12 millions de francs; la produc-tion du Venezuela, à 4 500 000 francs (Deloville . LAngleterre ouvrit les yeux.Déjà, en 1841, 18 4-4, 1881, des négociât ions. .• E Z r E L A — LE CAFÉ des Guyanes, de ses droits, ol devintainsi le voisin de lAngleterre. Entre lesterritoires anglais et vénézuélien il nexis-tait, en fait, aucune frontière ; la . zonemédiane était inhabitée, inexploitée, re-couverte par la forêt équatoriale, et sansvoie daccès : il ny avait point durgenceà poser, à travers ces fourrés impénétra-bles, les bornes-frontières, et les voisinsvécurent en bons termes. Lor, comme à lordinaire, vint toutgâter. Ce fut dabord aux environs de (iuaci-pati, dans la vallée du Yuruari, sous-aflluentde lEssequibo, quil fut découvert, en1840. On le découvrit ensuite dans la val-lée du Barima, petit fleuve qui se jettedans lestuaire de lOrénoque ; dans cellesdu Couyouni, affluent; du Pourouni, sous-affluent ; du Potaro et du Roupounouni, aaient échoué. Elle réclama, de sa voi.la plus rude, un règlement immédiat defrontières; et, naturellement, elle consi-dérait comme siennes toutes les ré