L'Europe et l'Amérique comparées . forts hannetons dEurope , répandent une lu-mière douce qui éclaire à une très-grande distance ,à laide de laquelle on peut lire et voyager tranquil-lement. A la Guyane , le porte-lanterne^ autre espèce de sca-rabée , a la trompe si lumineuse, quon sen sert dansles appartemens en guise de lumière. Les voyogeius ^ DE la ME RI QUE M É E.I D 1 O N A L E. 187 pour se guider dans lobscurité de la nuit, en portentà la main, ou en attachent à leurs pieds. Cet insecte,ainsi que la mouche-à-feu, ne sont pas nuisibles ; ils nese nourrissent en général que de fleprs. Cep
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L'Europe et l'Amérique comparées . forts hannetons dEurope , répandent une lu-mière douce qui éclaire à une très-grande distance , à laide de laquelle on peut lire et voyager tranquil-lement. A la Guyane , le porte-lanterne^ autre espèce de sca-rabée , a la trompe si lumineuse, quon sen sert dansles appartemens en guise de lumière. Les voyogeius ^ DE la ME RI QUE M É E.I D 1 O N A L E. 187 pour se guider dans lobscurité de la nuit, en portentà la main, ou en attachent à leurs pieds. Cet insecte, ainsi que la mouche-à-feu, ne sont pas nuisibles ; ils nese nourrissent en général que de fleprs. Cependantlorsqu^on met le porte-lanterne dans un appartement, non-seulement il éclaire, mais il dévore tous les in-sectes qui sy introduisent. On peut le conserver quinzejours. Quand on se frotte le visage avec lhumiditéprovenant des parties lumineuses de ce petit phosphorevivant j on est tout resplendissant de lumière. Ceciprouve que PAmérique , jusques dans ses plus petitsdétails j lemporte çncore snr lEurope.. , •%/*, ^fc», ^-V ^^*.^-^**^^^^*.-»^»*-^fc-«i-^-^ «%^%^*--V X.^^-^^^^, ^^^ ^^, ^^^«^^^%*%^^^%.%.^«< LIVRE II. CHAPITRE I, Examen du sol de lEurope et de VAmérique, JLjeurope 9 qui ne produirait gnères que des aibre»stériles , si on y laissait la terre inculte, puisque le soldune grande partie de ce continent nest composé quede lits de sable, de marne , de plâtre, de pierre cal-caire, semble, aujourdhui, être parvenue à son étatde dépérissement; car, outre que la nature commenceà sy épuiser , quelle ne produit en général quà forcedengrais, quon est obligé de laisser une partie duterrain en jachère, pour ne pas le fatiguer tout-à-la-fois, et que des villes et des cantons entiers sont menacésdune prochaine disette de bois de chauffage , on a re-marqué que la hauteur de ses montagnes et le vo-lume deau de ses rivières et de ses mers méditerranéesdiminuent sensiblement. Montagnes. — M- Bourit, de Genève, a rapporté, en