Voyage litteraire de la Grece, ou, Lettres sur les Grecs, anciens et modernes : avec un parallèle de leurs murs . ns lintérieur , étoient recherchées& voîuptueufes. Les Grecs, à lexem-ple des anciens, ne tapiflent pointleurs appartemens ; comme eux, ils fontpeindre fur les murs Ci y), non desfigures , mais des vafes de fleuri artif-tement travaillés. Ils ont des lambrisdorés dune belle fcuîpture, & des pla-fonds richement incruflés Quand ilsfe croient autorifés à bâtir plus fomp- (ii) Origine des Loix. Tpiri. 9. Ly. G.(i;j Hiftoire de lArt. Tom;z.Vag, 84. sur la Grèce. ij : tueufement, & à fai
Image details
Contributor:
The Reading Room / Alamy Stock PhotoImage ID:
2AXCK4GFile size:
7.1 MB (164.5 KB Compressed download)Releases:
Model - no | Property - noDo I need a release?Dimensions:
1655 x 1510 px | 28 x 25.6 cm | 11 x 10.1 inches | 150dpiMore information:
This image is a public domain image, which means either that copyright has expired in the image or the copyright holder has waived their copyright. Alamy charges you a fee for access to the high resolution copy of the image.
This image could have imperfections as it’s either historical or reportage.
Voyage litteraire de la Grece, ou, Lettres sur les Grecs, anciens et modernes : avec un parallèle de leurs murs . ns lintérieur , étoient recherchées& voîuptueufes. Les Grecs, à lexem-ple des anciens, ne tapiflent pointleurs appartemens ; comme eux, ils fontpeindre fur les murs Ci y), non desfigures , mais des vafes de fleuri artif-tement travaillés. Ils ont des lambrisdorés dune belle fcuîpture, & des pla-fonds richement incruflés Quand ilsfe croient autorifés à bâtir plus fomp- (ii) Origine des Loix. Tpiri. 9. Ly. G.(i;j Hiftoire de lArt. Tom;z.Vag, 84. sur la Grèce. ij : tueufement, & à faire éclater leurgoût , ils sy livrent fans rnefure. Lesévénemens même auxquels ils sexpo-fent nécessairement par ce luxe , ne lesrebutent point. On vit, il y a quelquesannées à Conftanrinopîe fur le canalde la mer noire , la belle Se magnifiquemaifon de linfortuné Grec Stavraky, devenu favori du Grand-Seigneur. LeSultan en le faifant périr fît rafer ce belédifice, fur lequel on a vu depuis, avecun jufle étonnement, un autre Grecfaire élever une maifon encore plus*belle.. I 8 L E T T R E S - LETTRE TPvENTE-DEUXIEME, Sur les Arts. 3 E crois, Monfieur , quon peut jugerdes commencemens & des progrès delimitation par le fentiment que nouséprouvons à la vue des Beautés Grec-ques qui fubfiftenc encore. Le mêmeSoleil qui éclaira autrefois la Grèce 9y brille toujours fansnuages.tandis quilJaifle croupir tant dautres peuples dansles brouillards épais qui les environnent.En Grèce, un air pur, un climat doux, des jours fereins mannoncent à chaqueinftant J que je vais découvrir les Vé-nus de Praxitèle &dApelle, les for-mes les plus régulières, dss yeux noirs, vifs, animés dun feu naturel, des taillesélégantes & maîeftueufes, un habille-ment (Impie & léger qui lai/Te voirtoute la beauté du corps, & qui necache aucun défaut. Telles font lesfemrnes Grecques, auflî ai fées , auililibres dans lintérieur de leurs mai o is, quelles font çompofées